À partir du 11 novembre, le nouveau portail des Archives du Doubs offre aux amateurs d’histoire, aux chercheurs et aux généalogistes un accès plus facile au million d’images et aux milliers d’inventaires en ligne. Rencontre avec Nathalie Rogeaux, la directrice de ce service du Département.

Comment ce nouveau portail a-t-il été conçu ?

Le précédent portail de recherches datait de 2007 et, pour des raisons techniques et ergonomiques, nous devions en changer. Depuis avril, nous avons travaillé sur l’insertion et surtout sur la correction de nos données, car nous avons dû reprendre beaucoup de descriptions de documents déjà numérisés pour les adapter au nouvel outil. Pour finaliser le portail, nous avons tenu à faire participer nos usagers. Nous avons donc demandé à neuf internautes, qui s’étaient portés volontaires, de tester le portail avant sa mise en ligne. Leur contribution a été essentielle, on a pu apporter quelques améliorations intéressantes, comme ajouter des liens ou les rendre plus évidents. Tous généalogistes, souvent déjà utilisateurs du précédent portail, ils se sont déclarés très satisfaits de ce nouvel outil.

Que peut-on trouver sur ce portail de recherches ?

Le véritable atout, c’est la quantité d’images présentes, plus d’un million, reproduisant du texte, mais aussi des plans de toutes les époques et des cartes postales. On peut par exemple trouver la reproduction d’actes d’état civil, d’états de service militaires, de listes d’habitants établies pendant les recensements de population. On peut aussi consulter l’analyse (la description)  des archives des tribunaux, des hôpitaux, de la préfecture, du Département… Dans les années à venir, nous prévoyons d’améliorer la facilité d’accès à ces inventaires, nécessairement complexe puisque les Archives sont un monde complexe, ne serait-ce que par la variété des structures qui les alimentent : toutes les administrations existant ou ayant existé, depuis 1 000 ans, sur le territoire du Doubs, et des dizaines de producteurs d’archives privées (entreprises, associations, particuliers, etc.).

Quand les conditions sanitaires le permettront, les Archives seront-elles de nouveau accessibles à tous ?

Bien entendu, dès que ce sera possible, nous rouvrirons la salle de lecture et nous serons ravis d’accueillir à nouveau le public, dans le respect du protocole sanitaire. Rien ne remplace le contact avec nos usagers, nous apprécions de les aider dans leurs recherches. Nous avons dû annuler nos journées portes ouvertes, habituellement en novembre, un moment de partage très apprécié aussi bien par nous que par les personnes qui viennent découvrir les Archives. Ils sont d’ailleurs souvent surpris d’apprendre que les archives, ce ne sont pas que des « vieux papiers »

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