Quelles sont les missions d’une directrice générale adjointe ?
Mes missions consistent à piloter les dossiers stratégiques de la collectivité sur les thèmes du sport, de la culture, de l’inclusion, de l’économie, de l’emploi et du numérique. La fonction managériale est inhérente à cette fonction car je dois mobiliser les équipes sur les différents projets.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’ai choisi la fonction publique territoriale car les fonctions exercées répondent au besoin de mettre en cohérence mes valeurs et les missions qui me sont confiées. Cela fait 30 ans que je travaille dans la fonction publique territoriale, principalement au sein de communes de 80 000 habitants, et cette fonction de Direction générale adjointe permet de porter la responsabilité d’un pilotage d’enjeux stratégiques définis par un projet de mandat et de mobiliser des équipes pour les faire vivre. C’est très enrichissant tant sur le plan professionnel que personnel.
Quelles satisfactions votre métier vous apporte-t-il au quotidien ?
Elles sont multiples ! C’est toujours une satisfaction que de contribuer à améliorer le service rendu aux habitants. C’est également le plaisir du travail collectif, que ce soit avec les services ou avec les partenaires. Enfin, participer à la montée en compétences des collaborateurs est vraiment un aspect qui me plait dans ma fonction.
Comment parvenez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle ?
N’ayant plus de contraintes familiales, je n’éprouve aucune difficulté à concilier vie professionnelle et vie personnelle malgré des horaires atypiques. C’est un métier qui demande une grande disponibilité, même si j’ai la chance de résider à proximité de mon lieu de travail. Aussi, mes activités extraprofessionnelles sont calées le week-end pour sécuriser une régularité de présence.
Qu’aimeriez-vous voir changer à l’avenir pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes ?
Ne plus se poser cette question serait déjà une avancée majeure. La question de l’égalité entre les femmes et les hommes demeure criante à certains âges de la vie où les femmes sont tiraillées entre leurs responsabilités professionnelles et leur équilibre familial. C’est surtout le cas de métiers exposés, je pense par exemple à l’entretien des locaux ou aux grandes surfaces, autour de temps incomplets et fractionnés, qui sont de véritables casse-têtes pour les mamans. Dans ma carrière de cadre territorial, je n’ai pas été exposée à ces situations critiques même si j’ai bien évidemment dû parfois m’organiser en dernière minute face à des imprévus.
Marina, pouvez-vous nous présenter rapidement votre parcours ?
J’ai un parcours assez atypique. J’ai commencé par un BTS administration réseau, puis je suis allée travailler en Suisse. En revenant en France, j’ai travaillé dix ans à Pays de Montbéliard Agglomération, tout en complétant ma formation avec une licence multimédia. Puis après une expérience à Berlin, j’ai voulu me diriger vers le service public, un secteur dans lequel je me retrouve et j’ai intégré la DUN au Département du Doubs en 2019 en tant que technicien territorial.
En quoi consiste votre métier ?
Je suis technicienne informatique au Centre de Services Numériques. Mon rôle est d’aider les utilisateurs (agents de la collectivité et des collèges) quand ils rencontrent des difficultés en informatique ou dans le domaine de la téléphonie (panne matériels, incident lié à la téléphonie, problème de logiciels, …). Je m’occupe de répondre aux demandes et aux incidents, en dressant un diagnostic et en cherchant la solution et le cas échéant en redirigeant mes interlocuteurs vers des services plus adaptés si besoin. Je dois aussi détecter rapidement si un incident est isolé ou s’il y a un risque majeur pour le système d’information.
Quelles qualités faut-il pour exercer ce métier ?
La qualité primordiale à avoir, c’est la patience. Il faut comprendre que tout le monde n’a pas les mêmes compétences en informatique, et que pour certains, c’est un domaine abstrait. Il faut essayer de vulgariser les termes informatiques que l’on emploie pour être compréhensible par tous. Il faut aussi savoir faire preuve d’empathie.
Quelles satisfactions votre métier vous apporte-t-il au quotidien ?
Je suis contente d’aider, de trouver des solutions pour les personnes qui en ont besoin. Je suis satisfaite quand je sais que les agents vont pouvoir travailler dans de bonnes conditions. C’est un peu ma façon d’apporter ma pierre à l’édifice, bien que cela soit dans l’ombre, ça me satisfait pleinement.
Comment parvenez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle ?
Il faut être bien organisé et savoir dissocier sa vie personnelle et professionnelle. J’ai la chance d’avoir des horaires fixes. Nous sommes quatre agents dans le service et nous travaillons tour à tour pour le Département et pour les collèges, tout en nous adaptant à la charge de travail. Cela permet de varier mes activités, de découvrir différentes personnes, différents métiers et d’être polyvalente.
Qu’aimeriez-vous voir changer à l’avenir pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes ?
Il est vrai que le domaine de la technique et particulièrement l’informatique est plus souvent connoté masculin que féminin. Et cela se ressent dans mon service : nous sommes seulement deux femmes à mon étage. En revanche, ça ne m’empêche pas d’avoir une bonne relation avec mes collègues masculins. J’aimerais dire aux femmes de ne pas avoir peur de se lancer dans les secteurs techniques et même si on a le sentiment d’avoir parfois davantage à prouver que les hommes sur notre savoir-faire, tant que le travail est bien fait, notre place est légitime. Il faut oser se lancer !
Ses missions consistent à informer toute personne qui souhaite adopter un enfant, accompagner la procédure de demande d’agrément et soutenir techniquement les professionnels chargés des investigations sociales et psychologiques, soutenir la parentalité adoptive, et accompagner la consultation de dossier des personnes ayant connu un placement ou ayant été adopté.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel ?
Après dix ans d’exercice professionnel en tant qu’assistante sociale, j’ai suivi une formation en psychoéducation durant trois ans au Québec. À mon retour, j’ai repris, en parallèle de mon activité professionnelle, des cours à la faculté de psychologie et en 2004, j’ai obtenu un DESS en psychologie clinique. Ensuite, j’ai travaillé à mi-temps au pôle Enfants Confiés et à mi-temps en qualité de psychologue coordinatrice de la mission adoption. Depuis 2014, le poste est passé à temps plein du fait des différentes missions qui évoluaient dans ce domaine.
Quelles raisons vous ont poussé à choisir ce métier ?
J’ai toujours été attirée par la relation d’aide, par l’accompagnement, avec l’envie de contribuer au fait qu’une personne puisse s’épanouir en tant qu’adulte responsable.
Quelles qualités faut-il pour exercer ce métier ?
C’est un métier qui demande de l’écoute, de la bienveillance, de la disponibilité, une ouverture à toute réalité compte-tenu de la diversité des situations que je peux être amenée à rencontrer. Il est nécessaire pour moi de nourrir ma réflexion, de se former continuellement et être capable de se remettre en cause dans le cadre de nos pratiques pour les faire évoluer. Je suis amenée à voir des personnes sur des problématiques qui touchent à l’intime. Je dois donc faire preuve de pédagogie et de soutien.
Quelles satisfactions votre métier vous apporte-t-il au quotidien ?
C’est un métier qui permet de belles rencontres, beaucoup d’échanges, avec des parents qui témoignent de leur satisfaction quant à l’accompagnement que nous leur proposons. Il y a également beaucoup d’échanges avec les travailleurs sociaux, collègues psychologues que ce soit en interne ou avec les autres départements, c’est très enrichissant et permet une ouverture d’esprit, le travail d’équipe est indispensable. Enfin, en parallèle aux nombreux projets à mettre en œuvre, nous innovons dans nos pratiques en lien avec l’évolution de la loi concernant la protection de l’enfance. Ces nouvelles modalités de travail favorisent la qualité de notre intervention.
Comment parvenez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle ?
Je bénéficie d’un temps partiel. Je télétravaille deux demi-journées par semaine qui réduisent la fatigue liée au déplacement et offre un temps pour travailler différemment. Mon métier demande beaucoup de réflexion et de présence soutenue sur le plan psychique. J’ai donc besoin de m’octroyer du temps personnel en famille, avec des amis, en pratiquant différentes activités, physiques, culturelles et manuelles pour préserver mon équilibre.
Qu’aimeriez-vous voir changer à l’avenir pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes ?
Au niveau professionnel, je suis souvent confrontée, dans le cadre des naissances dans le secret, à des femmes seules qui portent tout le poids de la situation. J’aimerais que les hommes ne fuient pas leurs responsabilités afin que ces dernières ne se retrouvent pas seules à gérer la naissance d’un enfant et à décider de le confier à l’adoption. Plus globalement, et au-delà même de la question de l’égalité entre les femmes et les hommes, il me semble essentiel que chacun puisse s’épanouir le plus possible dans ce qu’il fait.
Son rôle consiste à décliner les contrats P@C sur les territoires, en accompagnant les communes et communautés de communes dans la mise en œuvre de leurs projets d’investissement. Trois coordinateurs territoriaux partagent cette mission. Audrey accompagne les communes et leurs groupements sur les secteurs du Val Marnaysien, Grand Besançon Métropole, Loue-Lison et des Portes du Haut-Doubs.
Pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre parcours professionnel ?
Avant d’intégrer les services du Département du Doubs en novembre 2020, j’ai travaillé dans différentes communautés de communes, dans les Ardennes, puis dans quelques syndicaux intercommunaux. J’ai aussi une expérience professionnelle dans le secteur privé.
Quelles sont les raisons qui vous amené à choisir ce métier ?
Ce métier s’inscrit dans la poursuite de ma formation universitaire puisque j’ai suivi un cursus en géographie-aménagement du territoire. Je suis également titulaire d’un doctorat en urbanisme. Par ailleurs, ce poste offrait la possibilité d’être au contact des élus, sur le terrain. Cette fonction est donc complémentaire aux différentes expériences professionnelles que j’ai connues auparavant tant dans le secteur privé que public.
Quelles qualités faut-il pour exercer ce métier ?
Il faut savoir faire preuve de souplesse et s’adapter aux différentes situations. Lorsque je rencontre le maire d’une commune, j’essaie toujours de me mettre à sa place afin de bien cerner ses besoins, de bien comprendre son projet, cela me permet de lui apporter le conseil et l’accompagnement dont il a besoin, tant au niveau du financement que des personnes qui peuvent l’aider dans la mise en œuvre de son projet. Enfin, il faut être capable de travailler en transversalité avec les services du Département pour solliciter des avis.
Quelles satisfactions vous apporte ce métier ?
C’est avant tout la satisfaction d’avoir contribué, à mon niveau, à la réalisation d’un projet qui répond au besoin d’un territoire et qui bénéficiera à ses habitants pendant plusieurs années. C’est quelque part gratifiant de se dire que l’on n’est pas étranger à la réalisation d’un projet qui améliore le quotidien des gens. De plus, compte tenu de la variété des projets, des thématiques abordées (petite enfance, qualité thermique des bâtiments, mobilités, etc) et des interlocuteurs rencontrés, on est souvent challengé, on ne s’ennuie pas. C’est un poste dans lequel on est en constant apprentissage.
Comment arrivez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle ?
À vrai dire, lorsque j’ai postulé sur la fonction de coordinatrice territoriale, j’ai prévenu mon conjoint et de ma famille. J’avais en effet conscience que ce métier nécessitait un engagement à 100, voire 110 %, avec ponctuellement des réunions en soirée, des déplacements. Je voulais être certaine de pouvoir compter sur mes proches pour bénéficier d’aide dans mon organisation personnelle et assurer en parallèle mes missions professionnelles. J’ai par ailleurs un engagement dans la vie associative. Tout concilier n’est pas toujours évident mais j’y arrive grâce au soutien des miens.
Qu’aimeriez-vous voir changer à l’avenir pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes ?
Globalement, j’ai remarqué, en scrutant de près les médias, que la voix des femmes et celles des hommes n’étaient pas toujours entendue de la même manière. Que ce soit sur un plateau de télévision, lors d’un débat à la radio, on ne laisse pas forcément le même espace de parole aux femmes qu’aux hommes, qui auront tendance parfois même à la monopoliser. Même si je n’ai jamais rencontré ce type de problème lors d’échanges en interne, où la parole est vraiment partagée, j’ai pu assister à des réunions où ce sont les hommes qui répondaient aux questions posées à leurs collègues féminines. C’est vraiment quelque chose que j’aimerais voir changer.