Jusqu’au 4 février 2024 à Ornans, plus de 60 œuvres de Delacroix sont à découvrir lors d’une exposition inédite organisée par le musée départemental Gustave Courbet et le musée national Eugène-Delacroix, qui fait partie de l’Établissement public du musée du Louvre. L’occasion de découvrir la relation méconnue entre ces deux peintres majeurs du XIX^e siècle.

« L’accès à la culture n’est le privilège d’aucun âge, d’aucun statut, d’aucune religion, d’aucun genre. Elle se transmet, elle s’enrichit au fil du temps et elle doit être un lien entre les Hommes avec un grand H. Nous sommes réunis dans un lieu de culture et aussi de rencontres, de partages et d’échanges. C’est un lieu de vie, où femmes et hommes se croisent et apprécient ensemble le plaisir, l’épanouissement, et l’ouverture à l’autre qu’apportent l’art et la culture », a déclaré Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs, lors du vernissage de l’exposition « Delacroix s’invite chez Courbet », vendredi 27 octobre dernier à Ornans.

Plus de 60 œuvres exposées

Pendant sa fermeture pour travaux, le musée national Eugène-Delacroix a choisi le musée départemental Gustave Courbet comme écrin éphémère d’une large sélection de ses collections. Le partenariat exceptionnel entre ces deux musées monographiques donne lieu à une exposition inédite présentant pour la première fois à Ornans plus de 60 œuvres d’Eugène Delacroix, parmi lesquels peintures, sculptures et gravures.

Deux maîtres incontestés

 « Accueillir les collections du musée national Eugène-Delacroix à Ornans, chez Gustave Courbet, est une opportunité pour nos deux musées d’explorer les enjeux qui sont les nôtres et de montrer combien nos collections sont singulières et diverses. Tout en dévoilant le regard que le « vieux lion » romantique et le « rude ouvrier » du réalisme ont porté l’un sur l’autre, il s’agit d’appréhender des pans méconnus de la production de ces deux maîtres incontestés de l’art français, deux peintres qui continuent aujourd’hui encore d’imprégner l’imaginaire collectif », conclut Benjamin Foudral, directeur-conservateur du musée et Pôle Courbet.