Vu du Doubs.
le magazine du département.
JANVIER FéVRIER 2018.
numéro 245.
SOMMAIRE.
EN BREF. Page 2 : Des temps forts tout l’hiver.
PRÈS DE CHEZ VOUS. Page 3 : En passant par AMAGNEY, BESANÇON, ÉTUPES, PIERREFONTAINE-LES-VARANS...
Dossier. Page 4 : 2018 : une nouvelle dynamique départementale.
cap 25. Page 8 : L’aide alimentaire, baromètre de la précarité.
cap 25. Page 9 : Action sociale : un guide qui a de la ressource.
Infos pratiques. Page 10 : Le seRvice, c'est civique.
TERRIToIRES. Page 11 : Ornans : une nouvelle voie respiratoire.
LoISIRS & DÉCouvERTES. Page 12 : Expérimentez les arts numériques !
« Un budget, ce ne sont pas d'abord des chiffres, mais des visages, des situations, des territoires et les politiques du Département pour répondre à ces enjeux ! »
2018 : un budget qui tient parole
Le budget est l’acte le plus important de vos élus puisqu’il conditionne l’action départementale des 12 mois à venir. C’est le moment de traduire le projet cap 25 en réalisations, en services, en accompagnements...
Un budget, ce ne sont pas d’abord des chiffres, mais des visages, des situations, des territoires et les politiques du Département pour répondre à ces enjeux !
D’un montant de 541 M€, ce budget est quasiment stable par rapport à celui de 2017. Mais cette stabilité cache une baisse importante de nos dépenses de fonctionnement au bénéfice des services que nous vous apportons au quotidien et d’investissements pour l’avenir.
Ces économies sont rendues possibles par un travail sur notre organisation dans la dynamique de ces dernières années. Cela sans diminuer nos prestations. Au contraire, nous augmentons notre participation aux services à la personne dans les EHPAD (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Nous accompagnons financièrement la hausse du nombre d’allocataires de la PCH (Prestation de compensation du handicap). Nous déployons des crédits supplémentaires pour la protection de l’enfance, compte-tenu des enjeux qui la concernent.
Sur le plan des investissements, avec des crédits supplémentaires, nous accélérons la modernisation des EHPAD et de nos collèges. Nous poursuivons nos engagements en faveur du numérique éducatif. Nous impulsons une dynamique territoriale ambitieuse à travers la montée en puissance de notre soutien aux projets des territoires et au déploiement de la fibre optique. Nous programmons près de 74 millions d’euros pour nos routes d’ici 2021.
Bien sûr, tous nos investissements sont des investissements d’avenir. Ce n’est pas une politique du chiffre que nous pratiquons mais celle du projet et du service rendu. C’est pourquoi nous donnons priorité aux investissements productifs, ceux qui permettent de baisser les coûts de fonctionnement, en intervenant, par exemple, sur l’isolation des bâtiments.
Mais surtout, nous poursuivons la logique des deux dernières années pendant lesquelles nous avons transformé le Département en profondeur. La réorganisation de nos services et de nos procédures a permis de moderniser notre action.
Aujourd’hui, le budget 2018 fait entrer le Doubs dans une nouvelle phase de modernisation. Il se saisit des enjeux actuels d’ordre social et environnemental contenus dans notre projet cap 25, tout en respectant notre engagement d’une fiscalité inchangée sur toute la durée du mandat. En somme, il tient parole !
Christine Bouquin,
présidente
du Département du Doubs
EN BREF
Des temps forts tout l’hiver
Terrain de sport grandeur nature, le Doubs accueille de nombreuses manifestations dont l’envergure et l’audience rejaillissent sur son image et son impact touristique. Soutenues par le Département, elles sont autant de moments festifs qui rassemblent des centaines de bénévoles motivés et un large public. À partager sans modération !
Combiné nordique
à Chaux-Neuve
Le retour de Jason Lamy-Chappuis en équipe de France va donner un éclat particulier à cette manche de coupe du monde, les 20 et 21 janvier. Le champion olympique de 2010 doit reformer un trio talentueux avec François Braud et Maxime Laheurte, avec les prochains JO d’hiver en perspective. L’épreuve individuelle classique, le samedi, est complétée pour la première fois d’une épreuve par équipe, le dimanche, où les tricolores sont très attendus.
www.worldcup-chauxneuve.fr
Cyclo-cross à Nommay
Le courage et le dépassement de soi sont à l’honneur de la 8e manche de la Coupe du monde de cyclo-cross, à Nommay, le 21 janvier. L’élite mondiale est représentée dans quatre catégories : juniors hommes, espoirs hommes (moins de 23 ans), élite femmes, élite hommes, soit 50 à 65 participants par épreuve, sélectionnés
parmi les 15 à 20 meilleures nations.
www.cyclo-cross-nommay.fr
Transjurassienne Lamoura-Mouthe
La 40e édition de la mythique course de fond (68 km) attirera plusieurs milliers de concurrents le 11 février, au départ de Lamoura pour rallier Mouthe (clôture des inscriptions le 4 février), mais la Transjeune aura lieu aux Rousses dès le 24 janvier. Les 10 et 11 février, d’autres rendez-vous sont proposés, en fonction des ambitions et de la forme de chacun : Transju’classic (56 km), Trans 25CT, Transju’marathon, Trans 25 FT…
http://latransju.com/
1 000
C’est le nombre de kilomètres de pistes de ski de fond tracées dans le Doubs.
400
C’est le nombre de kilomètres de pistes damées réservées aux piétons et aux raquettistes.
La station de Métabief déploie 35 pistes de descente sur 37 kilomètres.
Le ski de descente se pratique aussi à Charquemont (la combe Saint- Pierre), Chaux-Neuve, La Chaux-de-Gilley, Les Fourgs, Pontarlier
Des adresses à retenir :
www.station-metabief.com
www.espacenordiquejurassien.com
www.doubs-reservation.com
PRÈS DE CHEZ vouS
Suivez l'actualité du Doubs sur www.doubs.fr et @cddoubs
Amagney
LA MAISONNÉE PREND SOIN DES ADULTES AUTISTES
Ouverte au début de l’automne à Amagney, la Maisonnée est un nouveau cadre accueillant et sécurisant pour 16 adultes autistes. Après Frasne, c’est le deuxième établissement de ce type à ouvrir ses portes dans le Doubs.
Nicolas, Gaétan et les autres ont trouvé leurs repères dans ce Foyer d’accueil médicalisé (FAM) à taille humaine. Neuf résidents sont déjà arrivés depuis fin août, « progressivement, afin que chacun s’habitue à l’endroit comme aux autres pensionnaires », commente Paolo Fazio, le directeur. Tous sont jeunes, de 20 à 30 ans, et trouvent ici une maison adaptée à leurs besoins, avec une équipe de 19 professionnels (soignants, personnel éducatif…).
Ateliers de pâtisserie, de jardinage, d’informatique, activités créatives, salle de détente sont complétés par des temps de participation au quotidien : mettre la table, ranger sa chambre… « Tout est mis en oeuvre pour que les résidents se sociabilisent et que leur vie se rapproche le plus possible d’une vie familiale », souligne Dominique Ducasse, président des Maisonnées du Doubs.
L’établissement de 1 000 m2, porté par la Fédération ADMR du Doubs, est soutenu, pour ses frais de fonctionnement (2,5 M€ pour Frasne et Amagney) par le Département et l’Agence régionale de santé.
http://maisonnees-doubs.blogspot.fr/
Témoignage
« Je suis enfin sereine car je sais que Nicolas a désormais un "chez lui" où il se sent bien et où il est accueilli et accompagné par des professionnels compétents et bienveillants ».
Véronique, maman de Nicolas (21 ans)
LES ADIEUX DE LA MADELEINE PROUST
Après 35 ans de scène, la Madeleine Proust arpentera pour la dernière fois, en 2018, sa cuisine en blouse fleurie… afin que Lola Sémonin, sa créatrice et interprète, vogue ensuite vers d’autres horizons.
Cette fois, « ce ne sera pas parti pour rester » : cette tournée d’adieux débute le 20 janvier à Pierrefontaine-les-Varans… et s’achèvera à Paris en juin. Pour Lola Sémonin, la boucle sera bouclée. « Je vais finir le tome 3 de ses mémoires et, pourquoi pas, la dizaine d’autres ouvrages que j’ai commencés », prévoit celle qui fut institutrice dans une autre vie.
Lola Sémonin qui estime « être en vacances sur scène… sans mails ni coups de fil » a encore d’autres projets : profiter de sa famille, du jardin, aller aux champignons… « et aussi ne rien faire » !
D’ici là, six mois de tournée mèneront dans tout le Grand Est la paysanne du Haut-Doubs presque octogénaire pour qu’elle commente son quotidien et les travers de notre société. Elle passera par Saône (25 février), Baume-les-Dames (2 mars), Villers-le-Lac (17 mars), Besançon (31 mars et 1er avril), Pontarlier (29 mai) avant de filer une dernière fois à l’Olympia, le 3 juin.
Alors, Lola pourra enfin prendre le temps. Quoique, si on en croit la Madeleine : « Depi que j’ai été mise en retraite, j’ai rien à faire et j’arrive pas à faire c’que j’ai à faire ! »
www.madeleineproust.fr
Étupes
S’EXPRIMER POUR AVANCER
Parce qu’il n’est pas toujours facile d‘expliquer ses difficultés sociales face aux administrations, le Centre médico-social d’Étupes a mis en place un atelier d’expression. Avec à la clé la réalisation d’un film d’animation qui met cela en mots : « échos démo ».
« Ce projet est parti d’un constat : notre public s’exprime peu, il ne se permet pas de parler de ce qu’il vit, fait remarquer Sylvie Barré-Galland, assistante sociale. Nous avons donc mis en place cet espace d’expression avec une contrainte : utiliser une forme artistique ». Le choix du groupe s’est porté sur la vidéo : « Il a fallu mettre tout le monde en confiance, commente Nathalie Deporte, l’autre assistante sociale à l’origine du projet. Le groupe s’est resserré, des thèmes se sont dégagés, les scénarios se sont construits, autour de leurs difficultés au quotidien. »
« On a toutes appris quelque chose. Si c’était difficile de se livrer au départ, c’est devenu un plaisir de retrouver le groupe », confie Judith, l’une des participantes. « On parlait différemment de nos problèmes, ajoute Véronique. On n’était plus seule à en avoir. Un lien de confiance s’est tissé. C’était notre groupe, notre moment. Maintenant, nous allons faire face à notre projet personnel. »
« Ces histoires nous reflètent, considère Kaoutar. Les idées venaient, il fallait trouver les personnages, faire des essais, tâtonner. Nous sommes arrivées au bout, je suis contente. Il faut garder espoir, aller de l’avant. »
Besançon
404 CONTEURS : UN PARI NOMADE…
La dernière création de la Boutique du Conte, intitulée « 404 conteurs » partira à la rencontre de ses origines africaines à bord d’une mythique 404 Peugeot break de 1972. L’idée : rallier Besançon à Dakar par la route (et en bateau), au départ de la place des Nations (Planoise) le 13 février, pour chercher là-bas matière à un futur projet qui verra le jour en 2019... D’ici là, cette longue route de 5 500 km à l’aller sera l’occasion de proposer des rencontres et des échanges sur les étapes du périple qui s'achèvera à Dakar le 7 mars. Rafik Harbaoui et les trois complices-acteurs qui l’accompagnent donneront, à l’intérieur et à l’extérieur de leur fidèle véhicule, des représentations où il sera question de magie et de marabouts, où la farce et le burlesque auront toute leur place. La Boutique du Conte, déjà soutenue par le Département, notamment, cherche encore des sponsors pour réaliser cette aventure culturelle qui traversera le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal.
www.boutiqueduconte.com
DOSSIER
Budget 2018 : une nouvelle dynamique départementale
Après deux années de choix décisifs, le Département peut déployer la grand-voile ! Cela se traduit par une relance de l’investissement productif (+23,2%) avec, notamment, un coup d’accélération pour le programme de modernisation des collèges, une initiative volontariste pour la rénovation des EHPAD (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), un soutien réaffirmé au déploiement de la fibre optique… De quoi répondre aux attentes des habitants
du Doubs !
[Ndlr : 2016 et 2017], nous avons transformé l’institution départementale, déclare la présidente du Département, Christine Bouquin. Nous n’avons pas craint de réformer et de nous réformer. Cette politique volontariste inscrite dans notre projet départemental cap 25 porte à présent ses fruits. »
En effet, l’administration a été totalement réorganisée, à effectif constant (soit 1 900 postes/2 400 agents), dans l’objectif de rapprocher les services des usagers et des élus locaux. Services sociaux et services techniques sont bien présents dans chacun des territoires.
Parallèlement, des efforts constants de maîtrise des dépenses de fonctionnement de l’institution et de désendettement ont produit les effets escomptés.
Dépenses maîtrisées, dette réduite
Ainsi, la dette cumulée a été réduite de près de 22 millions d’euros, entre fin 2015 et fin 2017, pour s’établir à 253,6 M€. « L’objectif de contenir l’endettement en-dessous des 300 M€ d’ici à la fin du mandat, en 2021, apparaît tout à fait réalisable », assure Philippe Gonon, vice-président chargé de la gestion financière et de la modernisation de l’action publique.
« Les résultats obtenus nous autorisent à augmenter le montant de nos investissements, tout en préservant les grands équilibres budgétaires, annonce Christine Bouquin. Nos capacités d’autofinancement étant améliorées, le recours à l’emprunt restera limité. Comme nous nous y étions engagés dans cap 25, cette relance se fait sans augmentation de la fiscalité. »
Investissements en progression
Ces investissements sont directement productifs ! Ils se traduisent par un soutien réaffirmé au déploiement de la fibre optique, par une accélération du plan de modernisation des collèges avec l’inscription, de celui de Villers-le-Lac, et par le lancement d’un programme de modernisation des EHPAD.
Cap sur l'avenir
Une révolution administrative achève de moderniser le Département ! Si elle n’a pas d’incidence sur la vie quotidienne des habitants, elle leur apporte des garanties au long cours… En effet, l’institution départementale vient adopter une programmation pluriannuelle d’investissement, ce qui exige « une gestion prévisionnelle des projets, des outils de suivi et d’évaluation rigoureux », insiste Philippe Gonon. C’est un montant de 254 M€ d'autorisations de programme qui est inscrit pour la période 2018-2021. Ce montant pourra être complété au fil des ans pour atteindre l'objectif du projet départemental fixée entre 320 et 350 M€ sur la durée du mandat. Réaliste, cette programmation améliore la visibilité sur plusieurs années.
« Le budget primitif permet une clarification entre le discours et les actes, commente la présidente Christine Bouquin. C’est un moment de vérité partagée. On ne triche pas sur un budget. Nous mettons en place des dynamiques, des projets et nous donnons du sens aux politiques départementales. Notre volonté n’est pas de regarder les trains passer. Nous sommes dans la réalisation de cap 25, notre ambition pour le Département. »
21,8 M€ : baisse de la dette entre 2015 et 201.
0 % : fiscalité sur le foncier bâti inchangée de 2015 à 2021.
-3,1 % : dépenses de fonctionnement maîtrisées (449 M€).
+23,2 % : investissements en hausse pour atteindre 73,6 M€.
Les solidarités humaines
AU COEUR DE cap 25.
Premier pilier du projet départemental cap 25, les solidarités humaines réunissent les politiques menées en faveur des personnes âgées, des personnes handicapées, de l’enfance et de la famille, et enfin de l’insertion sociale et professionnelle. Ce qui représente la moitié du budget départemental.
Les chiffres indiqués dans ces pages correspondent aux dépenses d’intervention (fonctionnement et investissements cumulés) du Département.
Pour l’enfance et la famille.
La protection de l’enfance (42,6 M€) recouvre le placement familial en structures collectives et dans des familles d’accueil, ainsi que la prise en charge des mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance, et des jeunes majeurs en difficulté. Le Département du Doubs apporte une même attention à la situation de tous les enfants qui lui sont confiés. Ce budget est marqué par une croissance du nombre de jeunes "mineurs non-accompagnés" issus de pays étrangers.
9 M€ sont consacrés aux actions de prévention et de soutien aux familles : placements judiciaires, prévention spécialisée, allocations d’urgence, soutien aux parents isolés, etc. La protection maternelle et infantile dispose de 1 M€.
Pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées .
Pour les personnes handicapées, les frais d’hébergement sont estimés à 50,4 M€ et le montant de la Prestation de compensation du handicap (PCH) s’élève à 15,3 M€.
L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) constitue l’essentiel du budget consacré à l’autonomie des personnes âgées : 52,7 M€. À partir de 2018, le Département s’engage dans un programme volontariste d’investissement pour la modernisation des EHPAD (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Avec un budget pluriannuel de 10 M€, il permettra d’améliorer la performance énergétique des bâtiments, ce qui contribuera à la maîtrise des prix de journée.
Pour l’insertion.
Le budget prévu pour le Revenu de solidarité active (RSA), 72 M€, tient compte d’une revalorisation prévue en avril de l’allocation de 1,2% et d’une baisse envisagée de 3% du nombre de bénéficiaires.
L’année 2018 sera marquée par la mise en place d’une instance consultative de concertation et de coordination des acteurs de l’insertion. Son objectif est double : accompagner les allocataires vers l’emploi, et prévenir l’entrée des demandeurs d’emploi dans le dispositif. L’emploi, qu’il s’agisse de son maintien ou de sa création, est l’enjeu majeur de la politique départementale.
POUR le logement.
Chef de file de l’action sociale, le Département intervient en faveur de l’accès au logement des ménages défavorisés ou en difficultés passagères, sous forme d’aides directes et de dispositifs d’accompagnement social. Il soutient les bailleurs sociaux dans la modernisation de leur parc, mais aussi l’habitat individuel et le locatif communal. L’amélioration de la performance énergétique est une priorité que la future Maison départementale de l’habitat pourra mettre en exergue. Cette maison réunira l’Adil (Agence départementale d’information sur le logement) et le Caue (Conseil architecture urbanisme environnement) pour mieux répondre aux attentes du public.
le développement humain, ICI ET MAINTENANT.
Pour l’éducation.
D’un montant de près de 70 M€ pour la période 2016-2021, le programme de modernisation des collèges a connu son envol en 2017. L’avancement des études et des premiers travaux va s’accélérer cette année pour les collèges de Quingey, Frasne, Bethoncourt, Sancey-le-Grand, Seloncourt, Voujeaucourt, ainsi que les deux collèges de Pontarlier. L’établissement de Morteau/Villers-le-Lac a été ajouté à cette liste.
Le Département assure l’entretien courant des collèges (4,2 M€) et participe à leur fonctionnement : 3,45 M€ pour les collèges publics, 2,4 M€ pour les collèges privés. Par ailleurs, des audits des bâtiments seront réalisés dans le cadre de la loi sur la transition énergétique. Enfin, le plan numérique éducatif se poursuit avec un budget 2018 de plus de 4 M€. Tout est ainsi réuni pour assurer aux collégiens comme aux équipes éducatives, administratives et techniques un cadre de travail propice à l’éducation et à l’épanouissement.
Pour le sport et l’éducation populaire.
Le Département s’appuie sur différentes associations et comités pour relayer ses objectifs de réussite éducative, d’inclusion sociale et de promotion de la santé par le sport (2,3 M€ au total). Son soutien au sport de haut niveau et aux sports de pleine nature (ski, VTT notamment) contribue à renforcer la vitalité et l’attractivité des territoires.
Troisième pilier de cap 25, la dynamique territoriale témoigne de l’attention portée par le Département à la mobilité et au cadre de vie des habitants, ainsi qu’aux projets des communes et des intercommunalités.
POUR L’ACTION CULTURELLE.
Dans cette politique, le Département met l’accent sur l’inclusion sociale et la réussite éducative. En témoignent les Parcours d’éducation culturelle et artistique qui permettent aux collégiens d’accéder au cinéma, au théâtre, au patrimoine et aux sites mémoriaux.
Les Saisons cap 25 prennent de l’envergure en 2018 avec trois temps forts : la Saison numérique #2 (voir page 12), le Printemps des amateurs, les Résidences artistiques de l’été. Impliqués dans cette programmation, la Médiathèque et son réseau s’affirment comme des acteurs socio-culturels de proximité.
Les Archives départementales poursuivent la collecte, la numérisation et la restauration de documents, et facilitent l’accès des chercheurs et du grand public à leurs fonds.
La Saline royale d’Arc-et-Senans et le musée Courbet représentent les vitrines prestigieuses du Doubs. Tandis que la Saline étoffe sa programmation tout au long de l’année, le musée départemental d’Ornans prépare d’ores et déjà le bicentenaire de la naissance de Courbet, en 2019.
la dynamique territoriale,
LE DOUBS EN TÊTE.
Troisième pilier de cap 25, la dynamique territoriale témoigne de l’attention portée par le Département à la mobilité et au cadre de vie des habitants, ainsi qu’aux projets des communes et des intercommunalités.
Pour le numérique.
Le Doubs compte parmi les départements français à la pointe du déploiement de la fibre optique. Comme en 2017, sa contribution au Syndicat mixte Doubs Très haut débit, aux côtés des communautés de communes, s’élève à 4 M€.
Le développement des usages numériques occupe une place importante dans le projet départemental. Les premières Assises du numérique programmées dans le Doubs au printemps permettront d’approfondir ce sujet très actuel.
Pour le développement des territoires.
Depuis plusieurs mois, la présidente Christine Bouquin rencontre les élus locaux pour leur présenter le nouveau dispositif d’accompagnement et de financement de leurs projets : le P@C "Porter une action concertée". Il est doté d’un budget de 44 M€ pour la période 2018-2021, ce qui correspond à une hausse de 28% des subventions attribuées aux collectivités locales entre 2013 et 2016.
18 contrats de territoire P@C seront signés à partir de 2018.
Pour le monde rural et agricole.
Le Département intervient pour l’aménagement foncier mais aussi pour l’accompagnement des agriculteurs fragilisés. À travers le Laboratoire vétérinaire départemental et le Groupement de défense sanitaire, le Département participe à la préservation de la santé animale et de la sécurité alimentaire..
POUR LES ROUTES.
Faciliter la mobilité des habitants en entretenant les infrastructures routières est une priorité départementale, marquée par une volonté d’amélioration de la sécurité (34,9 M€). Le Département veille sur 38 00 km de routes. La maintenance des pistes cyclables a toute sa place dans ce programme qui promeut aussi les modes de déplacement doux.
Pour l'aménagement touristique.
Le Département demeure un acteur économique à travers la plupart de ses politiques, en particulier celle qui concerne le tourisme. Il apporte son soutien au Comité départemental du tourisme, au Syndicat mixte du Mont d’Or qui gère la station de Métabief, au Centre national de ski nordique, ainsi qu’à diverses manifestations qui contribuent à la renommée du Doubs en France et au-delà.
Pour l’environnement.
Malgré les menaces qui pèsent sur le budget de l’Agence de l’eau, son partenaire naturel, le Département a décidé de continuer à soutenir les communes et leurs groupements dans leurs projets de préservation des ressources en eau, de protection des milieux aquatiques et d’amélioration de l’assainissement. Il est l’un des rares départements français à poursuivre cette politique volontariste (6 M€).
Des ressources pour un service au public.
Ce quatrième pilier du projet cap 25 représente le nerf de la guerre avec la modernisation de l’action publique et la gestion des personnels qui oeuvrent chaque jour pour les habitants du Doubs.
La modernisation de l’action publique passe aujourd’hui par la diffusion des usages numériques, sources d’efficience… Par ailleurs, en 2018, le Département va adopter une gestion dynamique de son patrimoine, source d’économies.
Fortes de 2 400 agents, les ressources humaines représentent 20% du budget départemental. La maîtrise des charges de fonctionnement passe à présent par la suppression de 30 postes à la faveur de départs en retraite. Les effectifs seront redéployés d’afin d’assurer un service de proximité et de qualité.
L'AIDE ALIMENTAIRE,
baRomètre de la PRécaRité.
Une soixantaine d’organismes fournissent une aide alimentaire dans le Doubs, chacun avec ses critères, pendant tout ou partie de l’année. Néanmoins des secteurs, ruraux et péri-urbains notamment, sont peu voire pas desservis. Alors que la précarité n’a cessé de s’accentuer depuis une vingtaine d’années, le manque d’équité et d’accessibilité est devenu patent. Comment y remédier ?
Depuis plusieurs années déjà, le Département se préoccupe de resserrer ses liens avec les organismes d’aide alimentaire, qu’ils soient associatifs ou publics comme les Centres communaux d’action sociale. Car l’aide alimentaire, même si elle est très médiatisée pendant la période hivernale, est un outil d’accompagnement social, dans ce domaine des solidarités humaines dont le Département est le chef de file.
Le sésame des professionnels
Le Portail de l’aide alimentaire mis en place depuis mars 2017 par la Direction territoriale des solidarités humaines du Pays de Montbéliard répond à cette volonté de coopération. « Sur notre territoire qui s’étend de Pont-de-Roide à Allenjoie en passant par Montbéliard et L’Isle-sur-le-Doubs, nous comptons une douzaine d’acteurs, indique Geneviève Avoundogba, responsable de pôle Action sociale, logement, insertion. Nous avons commencé par nous rencontrer régulièrement pour mieux nous connaître, puis établir un diagnostic… »
Rapidement est apparu le besoin d’un outil pour partager des informations pratiques et faciliter la coordination des interventions. C’est ainsi qu’est né le Portail collaboratif réservé aux acteurs de l'aide alimentaire dans le Doubs « Chacun des partenaires indique ses informations pratiques, les actions qu’il organise, ses annonces…, précise Noëlle Vitte, secrétaire médico-sociale qui a contribué à sa mise au point. C’est un outil réactif : si une structure a un surplus de denrées, une autre peut en bénéficier grâce à un système d’alerte par mail. »
une démarche globale d'accompagnement
L’aide alimentaire n’étant que la partie émergée de la précarité, les annonces couvrent à peu près tous les besoins des usagers au fil de l’année : vêtements, jouets, mobilier, électro-ménager… « Les travailleurs sociaux se servent du portail pour orienter les usagers, constate Séverine Simon, conseillère en économie sociale et familiale. Notre partenariat plus étroit avec les associations permet de mieux cibler les interventions et de placer l’aide alimentaire dans une démarche globale d’accompagnement. Nous pouvons travailler davantage sur la gestion du budget familial et permettre aux bénéficiaires d’être acteurs de leur projet de vie. »
Harmoniser les pratiques et les critères
Attribuée sur critères, l’aide alimentaire n’implique pas l’accord ou le contrôle d’un travailleur social. Cela dit, une collaboration étroite entre les partenaires peut améliorer le service et l’accès au droit, dès lors que la confidentialité est respectée. C’est ainsi qu’une concertation se met en place sur le territoire Loue-Lison entre quatre associations et les centres médico-sociaux du Département. « Notre objectif est d’harmoniser les pratiques et les critères d’accès, pour plus d’équité », résume Sandra Gouget, responsable du pôle Action sociale, logement, insertion, enfance, famille.
« Pour la bonne gestion de notre épicerie sociale, nous avons établi une convention avec le Département via le CMS d’Ornans pour bien définir le parcours de l’usager et fixer des règles, souligne Jean-Michel Guillot, responsable bénévole de l’Entraide Emmaüs. Une commission examine les demandes des usagers, c’est elle qui y répond favorablement ou pas. À chacun sa mission : nous assurons la distribution et le CMS l’accompagnement social. »
Sur roues par monts et par vaux
À Pontarlier, la Croix-rouge se mobilise pour répondre aux problèmes de mobilité en milieu rural. Elle a mis sur roues un service itinérant : un camion et une fourgonnette aménagés livrés en janvier 2018. Le projet a été testé à Frasne et à Levier à partir de l’automne 2016. « Au début, nous avions quatre bénéficiaires, se souvient le président Claude Bouffet, maintenant nous en avons 35. Ce sont des personnes orientées vers nous par le Centre médico-social, en raison de leurs faibles revenus : travailleurs pauvres, retraités modestes, familles monoparentales... »
À rebours des idées reçues sur l’assistanat, les responsables associatifs et les travailleurs sociaux insistent sur l’engagement des bénéficiaires. « Nous leur demandons une participation de 2€ à chaque distribution et nous établissons une forme de contrat afin de les aider dans leur recherche de solutions », signale Claude Bouffet.
Sandrine Chatelain, assistante sociale du CMS de Pontarlier, participe aux séances de distribution alimentaire. « C’est l’occasion d’établir un dialogue de façon différente, fait-elle observer, et d’identifier d’autres sujets : isolement, difficultés de lecture et de calcul, problèmes de santé non suivis… »
La séance de distribution est un temps d’écoute et de dialogue autour d’une boisson chaude. Bénévoles et bénéficiaires se confondent pour décharger les camions et installer les denrées. « Des bénéficiaires deviennent bénévoles une fois sortis d’affaire », constate avec satisfaction Claude Bouffet qui envisage désormais de prolonger son service itinérant vers Mouthe, les Hôpi-taux-Vieux, Gilley, partout où sévit la précarité.
Une priorité départementale.
Dans son projet cap 25, le Département se fixe pour ambition d’établir une meilleure articulation des aides financières et des dispositifs d’aide alimentaire sur chacun de ses territoires, en développant des conventions de partenariat avec les intervenants (associations et CCAS) pour renforcer les complémentarités entre, et avec, tous les acteurs.
Cet enjeu à la fois social et de santé publique est ressorti comme prioritaire au cours de l’élaboration du Schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public (SDAASP). Un plan d’actions devrait être lancé en 2019 afin d’assurer une équité d’accès au service d’aide alimentaire sur l’ensemble des territoires du Doubs.
chiffres clés.
50 800 €*.
LES 3 principaux collecteurs et distributeurs d'aide alimentaire dans le Doubs :
La Banque Alimentaire du Doubs,
de Haute-Saône et du Territoire de Belfort :
2 400 tonnes collectées dont
1 700 tonnes distribuées dans le Doubs.
Plus de 26 000 bénéficiaires via de nombreuses associations et CCAS.
Les Restaurants du coeur :
plus de 800 tonnes collectées,
plus de 900 000 repas,
environ 8 000 bénéficiaires l’hiver,
près de 5 000 le reste de l’année.
Le Secours populaire français :
175 tonnes collectées,
12 500 colis,
près de 4 000 bénéficiaires.
SOLIDARITÉ ET DÉVELOPPEMENT HUMAIN.
Action sociale et emploi :
un guide qui a de la ressource.
Il s’agissait à l’origine de mettre en place un outil simple et pratique pour répondre aux questions les plus fréquemment posées aux conseillers Pôle Emploi, alors que se mettait en place un accompagnement global des chômeurs en difficultés. De fil en aiguille, ce guide des ressources sociales créé par le Département avec l’aide de Pôle Emploi a vu son utilité s’élargir jusqu’au grand public.
Depuis 2015, ce guide dématérialisé permet aux conseillers Pôle Emploi de répondre aux questions périphériques à la recherche d’emploi stricto sensu : mobilité, garde d’enfant, difficultés administratives ou judiciaires, santé, logement… Le tout sans se substituer au travailleur social. Le Doubs est le premier territoire de France à s’en être doté. Cette initiative originale lancée il y a deux ans par le Département se répand depuis.
Organisé par thèmes et zones géographiques, il permet d'identifier la bonne structure et le bon interlocuteur. Régulièrement mis à jour, son usage s’est élargi aux partenaires et associations oeuvrant dans le champ de l’insertion puis au grand public qui y trouve des informations simples et pratiques.
Pratique
et ergonomique
Nathalie Poisot, responsable départementale de l’accompagnement global à Pôle Emploi, explique : « L’outil est pertinent, facile d’accès et ergonomique. Notre Direction générale à Paris s’en est inspirée pour ses conventions avec les autres Conseils départementaux. »
Le champ très large des informations présentes dans le guide représente autant de domaines qui peuvent aider à lever des freins au retour à l’emploi. Auparavant, pour ce type de questions, le réflexe était d’orienter les personnes directement vers les travailleurs sociaux du Département. Tiziana Bouchard est conseillère accompagnement global Pôle Emploi : « Le demandeur d’emploi bénéficie désormais de réponses au cas par cas. Si les problématiques sociales sont nombreuses, la prise en charge sera différente et, en cas de besoin, elle se fera en lien avec les travailleurs sociaux du Département. Mais si la personne en face de nous est totalement disponible pour un emploi, nous pouvons lui apporter des informations concrètes qu’elle met à profit directement. Ce guide élargit le champ de compétences des conseillers. »
un gain d'efficacité
Sa consultation est devenue un réflexe. Ils sont environ 300 conseillers à s’en servir dans le Doubs. « Lors des entretiens menés par les conseillers, des problématiques sociales peuvent émerger, fait remarquer Nathalie Poisot. Toutefois l’orientation vers une assistante sociale n’est pas toujours acceptée par les personnes concernées. Avec l’appui des correspondantes insertion du Département et du guide, nous pouvons appréhender plus finement la situation, trouver rapidement le bon relais. C’est important. La coordination entre nos deux institutions est vraiment efficace et complémentaire. Usagers, Conseil départemental, Pôle Emploi, nous y gagnons tous. »
Consulter le guide :
www.doubs.fr/ressourcessociales/
En bref.
Des aventuriers dans
les collèges !
« Les Aventuriers du goût » est une campagne ludique initiée par le Département pour sensibiliser les collégiens à une alimentation variée et équilibrée ainsi qu’au gaspillage alimentaire. Une fois par mois, depuis novembre jusqu’en juin, s’ils le souhaitent, les collégiens s’aventurent à goûter un fruit ou un légume mis à l’honneur. Chaque équipe de restauration des collèges participant est libre de le préparer comme elle l’entend et de le proposer, en plus du menu, aux collégiens les plus audacieux. Ce fut le potiron en novembre, la châtaigne et le marron en décembre… À qui le tour ?
La jeunesse citoyenne mise à l'honneur.
Quatre jeunes remarqués pour leurs engagements citoyens ont été distingués par la Société des membres de la Légion d’honneur (SMLH), le Département et l’Association des maires du Doubs qui leur ont remis le prix Les chemins de l’honneur, le 6 décembre dernier.
« Ce prix décerné pour la deuxième année consécutive met à l’honneur des jeunes dont on peut être fiers », estimait Ludovic Fagaut, vice-président du Département, lors de la cérémonie à l’Hôtel du Département, à Besançon. « La diversité des 19 candidats est une richesse », observait de son côté Jean-François Robert, président de la section du Doubs de la SMLH.
En effet, leurs parcours sont très différents même s’ils sont placés sous le signe de l’altruisme. « Pour moi, c’est un plaisir d’aider les gens et de faire vivre ma commune », confiait Elise Labeuche qui s’investit au conseil municipal de Voujeaucourt. Aurélien Pillot encadre des jeunes chez les scouts et il a mené une action humanitaire au Brésil. Noa Roussy, championne de France, d’Europe et du monde de boxe française, se montrait surprise d’avoir été sélectionnée : « Obtenir des titres était un rêve, je le partage en rencontrant des jeunes pour leur dire qu’avec du travail et de l’envie, tout est possible. »
« C’était un rêve pour moi de devenir pompier, commentait Jaafar Bismillah, volontaire à Montbéliard, ce prix est une reconnaissance pour mon engagement. »
Rendez-vous fin 2018 pour la troisième édition.
Infos pratiques.
LE SERvICE, C'EST CIvIQuE.
Le Service civique, dispositif de l’État, propose aux jeunes de 16 à 25 ans, voire 30 s’ils sont en situation de handicap, de vivre une expérience d’engagement volontaire dans plusieurs domaines : santé, culture et loisirs, sport, environnement, intervention d’urgence en cas de crise, développement international et action humanitaire... Cet engagement de 6 à 12 mois est indemnisé 580 euros mensuels pour 24h de présence hebdomadaire. Il peut être cumulé avec une activité salariée ou des études. De son côté, l’organisme d’accueil offre un accompagnement personnalisé. La Ligue de l’Enseignement a accueilli 1000 volontaires depuis 2010. Son agrément lui permet d’être l’interface administrative et financière entre un jeune volontaire et une structure d’accueil.
Pour en savoir plus : Christine Sylvestre, tél. 03 81 25 06 37, courriel : servicecivique25@gmail.com
La foRmation contRe le chômage.
Un atelier d’initiation à l’informatique est organisé pour les personnes à la recherche d’un emploi, chaque semaine, par l’association AC « Agir ensemble contre le chômage », à Besançon. L’essentiel est délivré en deux heures : comment naviguer sur Internet, utiliser une boîte mail, rédiger une lettre et un CV, établir son budget… Cet atelier a lieu les lundis, mardis et jeudis, de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Bénéficiant du soutien du Département et d’un financement du Fonds social européen, il est gratuit pour les bénéficiaires.
AC propose en outre un accompagnement dans les démarches administratives, dans l’accès aux droits (RSA, CMU…), dans la recherche d’emploi, de formation, de logement…
AC « Agir ensemble contre le chômage », 2 rue Victor-Hugo, 25000 Besançon. Tél. 03 81 81 62 25. Courriel : ac.besancon@free.fr
À Besançon, optez pouR les paRkings-Relais.
Combinez astucieusement voiture, bus et tram ! Des parkings-relais mis en place par le réseau Ginko permettent aux automobilistes de stationner leur voiture aux principales entrées de Besançon pour rejoindre leur destination par transports en commun. Ils sont situés aux Hauts du Chazal, à Micropolis, Temis et Fort Benoit.
Ces parkings sont gratuits pour les abonnés Ginko ou accessibles pour 4,30 euros la journée avec, pour chacun des occupants de la voiture (jusqu’à 7 personnes) un ticket bus et tram offert pour la journée.
www.ginko.voyage
Tribunes.
Les élus du groupe majoritaire : union de la Droite et du Centre.
C@P désormais sur 2018 avec notre projet cap 25 !
Le débat a été riche et serein. L’assemblée départementale vient de voter son budget pour l’année qui s’ouvre.
Ce budget volontariste offre une large place à l’investissement, en nette évolution, 91 millions d’euros, sans augmentation de la fiscalité conformément à nos engagements.
Le volume de crédits d’investissement hors remboursement de la dette est remarquable, à 73,6 M€ en progression de 23,2 % comparativement au budget primitif 2017 (59,7 M€).
Investissement soutenu en faveur des EHPAD, modernisation des collèges, développement du numérique éducatif, programme d’études routières, contrats P@C, déploiement du Très haut débit et des usages numériques…
Le Département avec cap 25 est assurément un acteur primordial du développement de nos territoires, au plus près des blocs communaux et des habitants du Doubs !
Pour la majorité, c’est une reconnaissance, car un tel niveau d’investissement du Département est possible grâce à des dépenses de fonctionnement en diminution, grâce à des efforts partagés.
C’est aussi un encouragement car la courbe du désendettement de la collectivité fléchit nettement. Moins 20 millions d’euros en deux ans !
La majorité départementale est fière de pouvoir proposer aux habitants du Doubs un budget de grande qualité, concret, pragmatique, au plus près des territoires.
Faisant fi de vents violents consécutifs à la loi NOTRé, confrontée à des coupes sombres de l’État qui affectent les collectivités locales, la majorité départementale, autour de sa présidente Christine Bouquin, tient bon la barre avec son projet cap 25.
Elle aborde 2018 avec enthousiasme et détermination. C’est tout ce qu’elle souhaite aux habitants du Doubs, chaleureusement et sincèrement.
Bonne année à toutes et tous !
Christine Bouquin, Françoise Branget, Virginie Chavey, Jacqueline Cuenot-Stalder, Catherine Cuinet, Marie-Laure Dalphin, Odile Faivre-Petitjean, Annick Jacquemet, Sylvie Le Hir, Michèle Letoublon, Béatrix Loizon, Florence Rogeboz, Philippe Alpy, Serge Cagnon, Ludovic Fagaut, Philippe Gonon, Jean-Luc Guyon, Denis Leroux, Alain Loriguet, Thierry Maire du Poset, Alain Marguet, Pierre Simon, Michel Vienet, Thierry Vernier.
Les élus du groupe socialiste et divers gauche.
Le budget 2018 profite pleinement de la reprise économique qui permet de bénéficier d’importantes recettes supplémentaires et donc de récupérer des marges de manoeuvres.
Aussi ce budget est-il en nette rupture avec les deux précédents. Il intègre les exigences que nous préconisions. Trois exemples :
Les solidarités restent la priorité
Nous nous réjouissons notamment que le Département apporte son aide à la rénovation des maisons de retraite. Le plan mis en oeuvre entre 2005 et 2013 avait permis la création de 499 nouvelles places et la rénovation de 1 273 places. Il faut s’inscrire dans la même ambition pour répondre aux besoins croissants de nos aînés.
De même, nous nous félicitons d’avoir été entendus lorsque nous alertions sur les difficultés des personnels des maisons de retraite. Un effort est engagé, mais nous attendons qu’il soit plus conséquent.
Des secteurs sacrifiés au début du mandat sont désormais stabilisés.
C’est le cas de la jeunesse, des sports, de la culture, du patrimoine.
Après une chute de plus de 20 M€ entre 2015 et 2017, le département investit à nouveau en y consacrant 74 M€.
Ainsi, les collèges, qui avaient été lourdement impactés, profitent de cette hausse : 13 M€ contre moins de 9 M€ en 2017.
Nous nous sommes néanmoins abstenus lors du vote du budget car des désaccords subsistent.
Nous notons une diminution des crédits sur l’habitat et le logement, de même que sur l’environnement. Le Département est en retrait dans la lutte contre les pollutions de nos rivières alors qu’il devrait être à l’offensive.
Nous regrettons que le Département soit obligé d’inscrire 600 000 € pour renouveler les panneaux touristiques sur l’autoroute, soit un coût beaucoup trop élevé de 20 000 € par panneau.
Nous attendons plus d’ambition sur la sécurité routière et les modes doux et cyclables.
Nous souhaitons à chacune et à chacun d’entre vous une excellente et heureuse nouvelle année. En 2018 comme en 2017, vous pouvez compter sur notre engagement à votre service.
David Barbier, Frédéric Barbier, Marie Chassery, Christine Coren-Gaspéroni, Claude Dallavalle, Magali Duvernois, Gérard Galliot, Noël Gauthier, Raphaël Krucien, Myriam Lemercier, Géraldine Leroy, Rémy Nappey, Danièle Nevers, Martine Voidey.
Territoires.
oRnans : une nouvelle voie respiratoire.
Avec ses 6 000 véhicules par jour dans la rue principale, Ornans étouffait ! Depuis le 1er décembre 2017, environ la moitié du trafic emprunte la nouvelle voie de transit qui surplombe discrètement la ville.
« On en parlait déjà dans les années 70 ! Mais c’est surtout à partir de 2004 qu’un projet de plan de circulation global a commencé à prendre forme », se souvient Daniel Per-nin, vice-président de la Communauté de communes Loue-Lison, collectivité maître d’ouvrage de l’opération. Les défis à relever n’étaient pas que techniques mais aussi environnementaux pour ce site protégé, et touristiques, avec un patrimoine de qualité, le musée Courbet, le pôle métiers d’art, la base nautique Nautiloue…
SpectaculaiRe !
Débuté en 2015 pour s’achever fin 2017, le chantier n’a duré que quinze mois environ. Il a consisté dans la création d’une voie à double sens, essentiellement sur l’ancien tracé du chemin de fer. Trois parkings sont greffés dessus. Des trottoirs et des itinéraires pour piétons et cyclistes ont été aménagés.
« Nous avons connu trois moments spectaculaires : la restauration et l’élargissement du viaduc de Mambouc, la construction du pont du Château et le percement d’une falaise », rappelle Daniel Pernin qui a suivi de près le chantier avec sa double casquette d’adjoint au maire.
Nouveau plan de ciRculation
Une nouvelle étape, portée par la ville d’Ornans avec le concours du Département, sera consacrée, à partir de 2019 au réaménagement de la rue principale. « Une étude de requalification du centre-ville sera menée en 2018, dans le cadre des Petites cités comtoises de caractère, signale le maire, Sylvain Ducret. Toute notre attention portera sur l’amélioration du cadre de vie et la revitalisation du commerce. »
D’ores et déjà, la nouvelle voie urbaine donne un second souffle à Ornans.
PaRtenaRiat
constRuctif.
Les services du Département ont été étroitement associés à la réflexion et au chantier de la nouvelle voie urbaine. Celle-ci a vocation à rejoindre le réseau départemental en tant que RD 67. Parallèlement, une partie de la RD 492 (en provenance de Levier) sera incorporée au réseau municipal dans le nouveau plan de circulation. Et la circulation de transit sera réorientée plus à l’ouest pour dégager le centre-ville.
Sur les routes, tous responsables !
La sécurité routière, c’est l’affaire de tous, comme le rappelle le Département dans une campagne de communication lancée au début de l’hiver. Chaque mois, une série d’affiches apposées à des endroits fréquentés appelle à la vigilance sur un point crucial : s’équiper dès novembre, avec les chutes de neige qui apparaissent ; adapter sa conduite en décembre, avec la nuit qui tombe plus tôt et les pluies plus fréquentes ; et s’informer en janvier, pour bien prendre ses précautions.
Le Département entend ainsi sensibiliser les usagers de ses 3 800 kilomètres de routes, tout en assurant au maximum leur sécurité avec des moyens considérables de déneigement, de surveillance à l’aide de webcams et d’information. Une carte interactive permet aux usagers de consulter l’état du réseau routier.
Rendez-vous sur www.inforoute25.fr
Les usagers ont la parole.
Présidé par Serge Cagnon, vice-président du Département chargé des routes et des transports individualisés, le comité des usagers des routes départementales est composé d’élus départementaux, de membres des services du Département, de professionnels, d’associations, de transporteurs et de particuliers. Ils représentent différents usages : automobilistes, piétons, motards, cyclistes, déplacements professionnels et de loisirs.
Née d’un engagement de cap 25, cette instance d’information et d’échanges s’est réunie pour la première fois le 23 novembre à Besançon. Plusieurs thèmes ont été mis en avant. Ils seront développés lors de la prochaine réunion : l’organisation des déviations, la cohabitation entre les transporteurs routiers et les autres usagers, le gravillonnage des chaussées...
chiffres clés.
1,7 km : c’est la longueur de la voie urbaine destinée
à la circulation de transit.
5,5 millions d'euros
c’est son coût, soit un peu en dessous du budget prévu, sujet de satisfaction pour Jean-Claude Grenier, président de la CCLL, maître d’ouvrage.
550 000 euros : c’est la participation du Département, aux côtés de l’État, de la Région, de la CCLL et de la commune.
15 000 tonnes
de roche évacuées.
50 000 tonnes
de déblais pour
le terrassement.
30 000 tonnes
de tout venant pour le fond de chaussée.
6 500 tonnes d’enrobé.
6 500 mètres
de bordures de trottoirs posées.
Loisirs & découvertes.
EXPÉRIMENTEZ LES ARTS NUMÉRIQUES !
Du 8 janvier au 17 février, la Saison numérique #2 se transforme en un « festival de la culture et de la création numérique » à travers tout le département.
À Besançon, dans le hall de l’Hôtel du Département, vous piloterez la "machine à dessiner" de la compagnie 3615 Señior. À Montbéliard, dans le parc scientifique de Près- La-Rose, vous testerez votre pouvoir d’influence grâce à l’installation de L’Écho de Salma. Tandis qu’à Audincourt, Renaud Rulhmann vous invitera à écouter les battements de coeur de musiciens immortalisés par la photo… Mais aussi, à travers tout le Doubs, grâce aux partenariats tissés entre le Département et les principales scènes artistiques, des spectacles vous feront atteindre de nouvelles dimensions.
Après L’Artiste numérique en 2017, cette Saison cap 25 aborde le thème de la relation entre l’art, le numérique et le public.
À l' heure
de l'interactivité
Une relation placée sous le signe de l’interactivité puisque la technologie permet au spectateur de devenir acteur. Un expert en la matière, Gérard Berry, professeur au Collège de France, a traité ce sujet, le 8 janvier, lors du lancement des festivités à Montbéliard puis à Besançon. Sa passion pour les algorithmes l’a entraîné vers la création musicale.
Lors de deux conférences, à Montbéliard le 10 janvier et à Besançon le 4 février, le compositeur Jacopo Bado-ni-Schilingi montrera comment l’art numérique permet d'utiliser le corps humain pour explorer de nouveaux champs d’expérimentation.
« Le Département ne se contente pas de contribuer au déploiement de la fibre optique, fait remarquer Ludovic Fagaut, vice-président chargé des actions culturelles. À travers cette programmation diversifiée qui se décline sous forme de spectacles, d’ateliers et de conférences, il participe au développement des usages numériques et à leur appropriation par le public. »
saisonscap 25.doubs.fr/
Créer en milieu rural.
Pierrefontaine-les-Varans (le 28 janvier) et Quingey (le 30 janvier) accueillent la nouvelle création de la compagnie Les sens des mots, basée à Bolandoz, avec le soutien du Département. Extrêmophile réunit théâtre, sciences et effets spéciaux en croisant trois intrigues captivantes où se pose la question de la responsabilité de l’humain dans la course aux nouvelles technologies. Une expérience immersive et sensible à ne pas manquer !
Du virtuel au réel.
La programmation de la deuxième Saison numérique répond à la volonté d’inclusion sociale inscrite dans le projet
cap 25. Collégiens, personnes âgées, personnes handicapées ou en difficulté d’insertion, tout un chacun est invité à participer aux nombreux ateliers organisés par la Médiathèque départementale dans son réseau de médiathèques intercommunales et locales. Parmi les expériences originales au programme, BrutPop présente une console dotée de capteurs, la BrutBox,
qui transforme le mouvement en son.
Arts plastiques et musique expérimentale se rejoignent avec le concours du public !
Exposition à Ornans.
COURBET ET
LA COMMUNE
jusqu’au 28 avril.
Courbet et la vallée de la Loue, Courbet et le réalisme, Courbet et l’Origine du monde… Ce sont autant de facettes d’un même homme, artiste opposé à l’académisme et républicain convaincu. Son engagement pour la Commune de Paris, en 1871, est moins connu, mis à part l’épisode de la destruction de la colonne Vendôme dont il a été jugé coupable.
C’est cette période de sa vie qu’éclaire l’exposition d’hiver du musée Courbet. Autour du fameux Autoportrait à Sainte- Pélagie, qui marque la fin d’une utopie et le début d’une descente aux enfers, elle réunit nombre de documents rares, peintures, gravures et dessins. Le public s’attardera sur le Portrait de Godard père, oeuvre méconnue sortie d’une collection particulière. Petite de format, mais de grande importance, elle est accompagnée d’une lettre dans laquelle ce voisin de cellule de Courbet à Sainte-Pélagie raconte les conditions d’exécution du tableau. Ce qui en fait un témoignage des plus émouvants de cette période qui a conduit Courbet à l’exil en Suisse.
UNE ANNÉE AVEC LA VUE DU LAC LÉMAN.
Si le musée Courbet prête ses oeuvres pour des manifestations d’envergure, comme le Chêne de Flagey pour l’exposition Vuitton à Paris puis Séoul et New-York, il reçoit aussi des prêts… Ainsi, depuis le 19 novembre dernier et pendant un an, le musée d’art et d’histoire de Granville lui a confié sa Vue du lac Léman, alors qu’il est en travaux. « C’est une oeuvre poétique, à la touche légère et la matière lumineuse », analyse Frédérique Thomas-Maurin, conservateur du pôle muséal Courbet.